Comment les Riches Paient ZÉRO Impôts – Légalement
La loi fiscale n’est pas un ensemble d’échappatoires, mais plutôt une série d’incitations. Le gouvernement vous encourage à investir d’une certaine manière, selon ses priorités. Si vous souhaitez optimiser votre situation fiscale, vous ne pouvez pas attendre novembre ou décembre pour trouver un investissement intéressant. Vous devez commencer à planifier dès maintenant. Si votre conseiller fiscal ne vous donne pas de bons conseils, c’est le moment de changer, car en fin d’année, il sera trop tard.
Le Quadrant du Cashflow et ses implications fiscales
Robert Kiyosaki, l’auteur de « Père Riche, Père Pauvre », a récemment reçu Tom Wheelwright, son conseiller fiscal personnel depuis plus de 20 ans, sur son émission Rich Dad Radio Show. Tom est l’auteur du livre « Tax-Free Wealth » (Richesse sans impôts), un guide essentiel pour comprendre comment minimiser légalement ses impôts.
Lors de cette émission, ils ont discuté du célèbre « Quadrant du Cashflow » de Kiyosaki, qui illustre parfaitement les différences fiscales selon votre position :
Les employés (E)
La plupart des gens suivent le chemin traditionnel : aller à l’école, obtenir un diplôme et devenir employé. Selon Tom Wheelwright, à l’échelle mondiale, les employés avec un bon salaire paient environ 40 à 45% d’impôts.
Les travailleurs indépendants (S)
Beaucoup pensent qu’en quittant leur emploi pour devenir indépendants (médecins, avocats, comptables), ils amélioreront leur situation fiscale. C’est une erreur ! Ces personnes se retrouvent dans une tranche d’imposition d’environ 60%. Vous avez bien lu : en devenant indépendant, vous êtes encore plus taxé.
Les propriétaires d’entreprises (B)
Selon le code fiscal américain (IRS), cette catégorie concerne les entreprises d’environ 500 employés ou plus. On parle ici des Elon Musk, Donald Trump, Jeff Bezos… Ces grands entrepreneurs paient environ 20% d’impôts.
Les investisseurs (I)
Cette catégorie ne concerne pas ceux qui investissent de l’extérieur (actions, obligations, fonds communs de placement), mais plutôt les « initiés » qui investissent directement dans des affaires. Ces personnes peuvent payer aussi peu que 0% d’impôts, légalement.
Les incitations fiscales plutôt que les échappatoires
Tom Wheelwright insiste sur un point crucial : « La loi fiscale est écrite pour les propriétaires de grandes entreprises et les investisseurs initiés. Ce ne sont pas des échappatoires, mais des incitations. »
Les personnes dans les quadrants E et S travaillent pour l’argent, tandis que celles dans les quadrants B et I travaillent pour acquérir des actifs. Elles embauchent des employés, construisent des biens immobiliers, développent l’énergie, cultivent des terres… Le gouvernement les incite à le faire en leur offrant des avantages fiscaux, reconnaissant qu’elles prennent des risques.
« Si vous embauchez des gens, nous vous donnerons de meilleures réductions d’impôts », explique Tom. « Mais si vous devenez un employé qui est embauché, vous serez davantage taxé. »
L’histoire et les impôts
Robert Kiyosaki rappelle un fait historique important : l’Amérique a été fondée comme une révolte fiscale. La Boston Tea Party de 1773 était une protestation contre les taxes britanniques sur le thé, qui a conduit à la guerre d’indépendance.
Il cite également Karl Marx, qui aurait dit qu’ »un impôt progressif sur le revenu est essentiel pour la propagation du communisme ». Kiyosaki affirme ainsi : « Beaucoup de gens disent ‘Oh, vous ne payez pas d’impôts, comme c’est anti-américain.’ Je leur réponds : ‘Non, payer des impôts, c’est du communisme.’ »
Les guerres commerciales et les tarifs douaniers
La discussion aborde également les tarifs douaniers imposés par Trump, qui sont en réalité une forme d’impôt. Tom Wheelwright explique : « Les tarifs sont une taxe à la consommation, très différente d’un impôt sur le revenu. C’est comme un poids sur l’économie, qui la ralentit. »
Kiyosaki établit une corrélation directe entre les taxes et les guerres : « D’abord, il y a les guerres monétaires. Ensuite, les guerres commerciales. Puis, les guerres armées. »
Comment planifier sa stratégie fiscale
Tom Wheelwright donne des conseils pratiques pour ceux qui souhaitent optimiser leur situation fiscale :
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Commencer à planifier maintenant : Ne pas attendre la fin de l’année pour chercher des investissements ou changer de conseiller fiscal.
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Agir comme les grands : « Même si vous êtes petit, vous pouvez agir comme les grands. Avec le bon conseiller fiscal, vous pouvez adopter le comportement des grandes entreprises et obtenir les mêmes résultats fiscaux. »
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Investir dans des actifs : « Plus vous gagnez d’argent, plus vous devez acheter d’actifs. C’est aussi simple que cela. »
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Investir directement : Le gouvernement veut que vous investissiez dans l’actif lui-même, pas dans un dérivé comme une action. Investissez directement dans le pétrole, l’immobilier locatif, le bétail…
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Privilégier la production nationale : Les tarifs ne s’appliquent pas à ce qui est produit dans votre pays. « Si vous forez du pétrole, faites-le aux États-Unis. Si vous construisez de l’immobilier, faites-le aux États-Unis. »
Exemples concrets d’investissements fiscalement avantageux
L’immobilier
Kiyosaki explique qu’il n’investit pas dans sa résidence principale, mais dans des propriétés locatives qui lui permettent de bénéficier de l’amortissement et d’autres avantages fiscaux.
Le pétrole
Selon Tom Wheelwright, le pétrole offre les meilleurs avantages fiscaux : « Vous n’avez pas besoin d’être un investisseur professionnel pour obtenir les avantages fiscaux du pétrole, contrairement à l’immobilier ou l’agriculture. Même un employé peut obtenir une déduction d’environ 80% la première année pour son investissement. »
Le bétail
Kiyosaki mentionne également qu’il investit dans le bétail, un autre secteur offrant des avantages fiscaux significatifs.
La franchise de Tom Wheelwright
Tom a récemment lancé une franchise pour les conseillers fiscaux, avec déjà 11 franchisés. Son objectif est d’avoir des entrepreneurs au service d’autres entrepreneurs, plutôt que des employés conseillant des entrepreneurs.
« Le problème avec les grands cabinets, c’est que vous allez vous asseoir avec un employé, mais un employé ne comprendra pas ce que vous faites en tant qu’entrepreneur », explique-t-il.
Les personnes intéressées peuvent visiter le site TFWadvisors.us pour en savoir plus.
Conclusion
Robert Kiyosaki conclut en rappelant que l’Amérique a été fondée comme une nation sans impôts et que c’est à chacun de rechercher les informations qui lui conviennent. « Si vous allez voir un enseignant, il vous dira d’aller à l’école, d’obtenir un emploi, de travailler dur, d’économiser de l’argent et de le placer en bourse, ce qui est un suicide. Un suicide absolu. »
Le message final de Tom Wheelwright est clair : « Les incitations sont là pour les propriétaires de grandes entreprises et les investisseurs initiés, mais un petit entrepreneur peut agir et se comporter comme un grand entrepreneur. Tout ce que vous avez à faire est de comprendre les règles. »
Et surtout, faites-le légalement, éthiquement et moralement. Comme le dit Tom : « C’est beaucoup moins cher de le faire légalement. Cela réduit vos frais d’avocat et vous aide à dormir la nuit. »